Éric BORNEY
Président de Progressis (Normandie)
Dirigeant de BORNEY SA
Fabriquant de drapeaux – www.borney.fr

1- Quelles sont, selon vous, les raisons qui justifient que Progressis ait adhéré au SNGE ?

Je pense que l’adhésion de Progressis est liée à notre démarche auprès d’autres GE pour avoir des réponses à des problèmes liés à la gestion de Progressis. Au contact de ces autres groupements est né le besoin de travailler ensemble pour avoir des réponses communes à des problèmes techniques alors que régulièrement les positions de l’administration sont différentes d’une région à l’autre.

2- En tant que chef d’entreprise, pourquoi était-il important, pour vous, de participer au SNGE ?
Pour apporter la « petite pierre » de Progressis à la construction d’un organe de représentation crédible des GE qui ait une reconnaissance nationale, le GE devenant un acteur incontournable aujourd’hui pour développer le nombre des emplois durables.

3- En tant que chef d’entreprise d’une PME, quelles évolutions juridiques et fiscales vous semblent importantes pour les GE ?
Comme évoqué précédemment toutes les évolutions qui permettront une harmonisation des « doctrines » de l’administration auxquelles sont confrontés les GE et évidemment toutes les dipositions qui iront dans l’intérêt des GE : contours précis du lien de subordination des salariés mis à disposition des entreprises par les GE, prise en compte du nombre de salariés permanents des GE pour la détermination du nombre de travailleurs handicapés à embaucher au sein des GE, mise en place de la mixité fiscale en fonction de la situation des adhérents au regard de la TVA.

Eric SCAON
Directeur AGE (49) www.age-emploi.fr

« Disposer d’un collectif national est essentiel pour s’enrichir des uns et des autres et porter d’une seule voix les préoccupations du terrain des GE. Cela nous évitera d’être ballotés au gré des lois. L’idée n’est pas de balayer tout ce qui a déjà été fait dans différentes structures mais bien de rassembler tout le monde autour de la table en analysant les points à améliorer et en respectant ce qui fonctionne. Nos objectifs sont communs et nous avons tous à gagner à disposer d’un collectif fort qui respectera toutes les diversités et qui sera le relais et la voix du terrain »

Isabelle DEMAUNE-MINARD
  Administratrice de HELYS (Bretagne – Rennes)
Co-dirigeante du groupe A2COM  www.a2com.fr à PACE (35)

1- Pourquoi HELYS a adhéré au SNGE ?
«
Comme j’ai adhéré au GE HELYS dès sa création, il m’a semblé naturel de nous impliquer activement dans fondation d’une vraie représentation nationale des Groupements d’Employeurs. Comme un GE est le fruit de la volonté d’entreprises d’un même territoire, un Syndicat doit lui aussi être porté par des Président et Présidente de GE.»

2- En tant que chef d’entreprise & présidente d’un GE que doit faire selon vous un Syndicat National de GE ?

L’attente est a la fois simple mais immense. Faire reconnaître les GE comme un outil national de développement de nos entreprises et de nos territoires. Concrètement cette solution est encore trop méconnue et surtout « entravée » par une somme considérable d’incohérences administratives et juridiques. La mission du SNGE sera donc de promouvoir d’une part l’outil et surtout de proposer des modification et simplifications substantielles des règles et processus qui entravent le développement des GE en France.

3- Concrètement quelle serait la 1ère mesure à prendre ?

Difficile de choisir… il y a de nombreux sujets (fiscalité, réserves, effectifs, liens de subordination..) mais si je devais en choisir un seul je choisirais le plus déterminant pour enfin installer les GE en France et dans nos entreprises : un abattement de charge de 20 % pour la création de CDI à temps complet (ou non subi) part un GE. Cette mesure permettrait d’effacer les freins à l’adhésion d’une part et de résoudre particulièrement le temps partiel subit en France.

Marie DERRIEN
Directrice ADELIANCE (22) www.adeliance.fr

« Nous travaillons tous à notre échelle pour faire reconnaitre notre métier et la solution qu’il représente pour répondre aux évolutions de notre économie et du marché de l’emploi. Malheureusement, non seulement la solution des groupements n’est pas reconnue au niveau national, pire, cette méconnaissance entraine des prises de décisions pouvant créer des difficultés de gestion au quotidien et freiner le développement de l’emploi à temps partagé, qui est pourtant, j’en suis persuadée, l’avenir. Il est plus qu’évident que nous, GE, devons nous organiser pour faire entendre notre voix face à des décisions pouvant mettre en péril nos activités. »

Maryse LE MAUX
Directrice CORNOUALIA (29)
www.cornoualia.fr

 

Pourquoi je m’implique dans une structure nationale ?

Il est vital que les GE s’organisent, au-delà de leurs différences, au sein d’un structure axée uniquement sur la défense de leurs intérêts, pour porter des revendications simples et concrètes dont l’aboutissement serait de nature à avoir un impact significatif sur le développement et la pérennisation des GE ».