BIO SUPPORT, en quelques mots ?

BIO SUPPORT est un groupement d’employeurs créé en 2006 sous forme d’association loi 1901, à l’initiative de six jeunes sociétés basées au Génopole d’Évry.

Il s’agit de l’unique groupement du secteur de la Biotech et des Medtechs en France.

Les dirigeants à l’origine de la création du GE avaient, au commencement, chacun le besoin d’un DAF, mais ne disposaient pas des ressources pour le recruter à temps plein, d’où l’idée de se partager durablement du personnel, via le groupement d’employeurs. Et puis, le dispositif créé, d’autres besoins ont émergé, et d’autres entreprises nous ont rejoints.

Aujourd’hui, nous comptons 42 entreprises adhérentes, qui sont pour la plupart des start-ups ou des PMEs du secteur de la Biotech.

 

Quels sont les profils que vous mettez à disposition ?

Nous mettons à disposition des fonctions supports : administratif & finance, ressources humaines, juridique, communication, informatique, assurance qualité et HSE… afin de permettre à ces entreprises de se concentrer sur leur cœur d’activité : la recherche, l’innovation, le développement… En ce sens, nous les aidons à grandir !

Nos salariés sont embauchés en CDI, et pour la très grande majorité à temps plein. Les adhérents apprécient de disposer de compétences fidélisées, et bénéficient de l’expérience que nos salariés, multi qualifiés, ont acquise au sein des différentes entreprises adhérentes. Cette dimension d’enrichissement mutuel, ce cercle vertueux, c’est véritablement l’un des points forts du temps partagé !

 

Aujourd’hui, quels sont vos objectifs de développement ?

Si nous sommes historiquement basés au cœur du Génopole d’Évry, nous cherchons aujourd’hui à nous développer également en dehors de cette zone, afin de proposer nos services à d’autres structures de la Biotech en Île-de-France. Il est important d’accroître notre notoriété, et de faire savoir aux entreprises que notre mission, c’est de créer les conditions utiles à leur développement, en leur permettant de se consacrer à ce qu’ils savent faire le mieux. Ainsi, nous allégeons leurs tâches en les accompagnant via la mise à disposition de l’ensemble de leurs fonctions support !

Pourquoi avoir rejoint le SNGE ?

Notre souhait de rejoindre le syndicat est né de deux constats :

D’abord, nous cherchions le moyen d’action le plus efficace pour porter la voix des GE, notamment afin de remonter certaines problématiques et certains freins que nous rencontrons sur le terrain.

Ensuite — et c’est notre second constat — les dirigeants de GE sont souvent seuls dans leurs prises de décision : rejoindre un collectif nous permettra d’échanger sur nos pratiques, de nous rencontrer entre pairs, et d’élargir notre vision !

 

Quels sont les sujets à propos desquels vous souhaitez la mobilisation du syndicat ?

Je pense qu’il existe de nombreux facteurs qui complexifient le fonctionnement quotidien des GE ou qui nous fragilisent.

Notre spécificité devrait être mieux prise en compte : par exemple, en cas de redressement ou de liquidation d’un adhérent, comment intégrer le groupement d’employeurs comme créancier privilégié, eu égard à l’impact social que cela représente ?

Nous souffrons également d’une forme de flou juridique sur certains sujets.

La problématique du calcul des effectifs, par exemple, est un enjeu important, dont s’est saisi depuis de nombreux mois le SNGE.

Il existe également un certain nombre de jurisprudences qu’il faudrait pouvoir clarifier : je pense à la question des représentants du personnel au sein des GE et de leurs adhérents…

 

Sur ces sujets, l’approche du syndicat vous semble-t-elle utile ?

Effectivement ! Le SNGE, en portant la voix du collectif, peut interpeller plus efficacement nos interlocuteurs et contribuer à sécuriser nos actions. Non seulement, en nous regroupant, nous sommes plus visibles et plus représentatifs. Mais également, via le SNGE, nous disposons de réseaux démultipliés !